Le linge de lit est un véritable nid à acariens. Alors si la taie d’oreillers et la housse de couette sont lavés et changés régulièrement, il en est tout autrement de la couette et de l’oreiller eux-mêmes.
Ces derniers sont moins facilement nettoyés : une étude américaine menée en 2012 met en avant leur manque d’entretien, et conclut que les oreillers hébergent 40 000 miteux et 16 types de champignons différents. De quoi donner envie de faire plus attention à sa literie, mais surtout à sa couette…
- Définition et différents types
- Laver sa couette en machine
- Fréquence de lavage recommandée
- Astuces naturelles d’entretien
- Méthodes selon le type
- Lavage à sec : quand et comment ?
- Protéger des acariens
- Sécher et stocker la couette
- Conseils: prolonger la durée
Définition et différents types
Il s’agit d’un édredon léger qui remplace les draps et les couvertures. La couette naturelle est constituée d’un garnissage de duvet ou de plumes, et la couette synthétique d’un garnissage en polyester. La couette est très appréciée pour son côté moelleux et douillet. Elle tient chaud l’hiver et est légère l’été : certains la conservent toute l’année.
Pour plus de détails sur la provenance et la fabrication des couettes, consultez l’explication officielle sur le site Service-public.fr.
Laver sa couette en machine
Les étapes du nettoyage d’une couette sont les suivantes :
- Arrêter de fumer chez soi : la nicotine renforce le terrain allergique ;
- Préférer les couettes syntéthiques aux couettes en duvet, et ces dernières aux couettes en laine ;
- Laver couette, couverture et draps toutes les deux semaines, à 60 °C pour le synthétique et à 40 °C pour la plume ;
- Veiller à l’hygiène de l’appareil respiratoire. Dès lors que l’on a un rhume ou une grippe, se moucher régulièrement, nettoyer fréquemment le creux de ses mains en cas de rhinorrhée ou de salivation excessive ;
- Mettre dans sa chambre des plantes antiacariennes comme le margousier ou le lantana ;
- Poser autour de la couette un drap ou un drap housse, lui aussi lavé toutes les deux semaines.
Fréquence de lavage recommandée
On nettoie une couette tous les 6 mois à la machine à laver, ou si cela n’est pas possible, à la laverie automatique de son quartier. Cette dernière fournit également des séchoirs, bien utiles pour interrompre la macération défavorable à son hygiène.
On la secoue ou on l’aère le plus souvent possible. Autre possibilité : s’offrir un nettoyage à sec. Coût de l’opération : une quarantaine d’euros.
Astuces naturelles d’entretien
Chassez les mauvaises odeurs de votre couette en vaporisant sur sa surface un mélange de trois volumes d’eau et d’un volume de vinaigre blanc ou de vodka sans parfum. Laissez sécher à l’air libre.
Méthodes selon le type
Entretien d’une couette synthétique
Une couette synthétique se lave en machine. Dans l’idéal, elle doit être lavée une fois tous les deux à trois mois à 60 °C. Attention à ne pas surcharger votre machine à laver et à respecter également les consignes indiquées sur son étiquette d’entretien.
Entretien d’une couette naturelle
Une couette en plumes naturelle est dotée de propriété anti-tâches. Pour l’entretenir, secouez-la et aérez-la une fois par semaine, et retournez-la régulièrement pour que le garnissage se répartisse de chaque côté. Prévoyez un nettoyage tous les cinq à sept ans. Si votre couette naturelle est sale, non seulement vous ne pouvez pas la laver vous-même, mais en plus un lavage au pressing classique ne suffit. Votre couette en plumes doit alors être nettoyée à sec pour éliminer toutes taches ou odeurs persistantes.
Lavage à sec : quand et comment ?
Le nettoyage d’une couette à sec se fait en particulier avec les couettes naturelles et en général au pressing. S’il est possible de le faire chez soi avec des produits spécifiques, il est préférable de confier cette opération délicate à des professionnels, en se renseignant sur les produits utilisés.
Voici les étapes à respecter :
- Recourir aux cartouches à aspirer ou à imprégner pour détruire les acariens. Attention, on en trouve certaines efficaces en pharmacie ou en parapharmacie ;
- Jeter son oreiller et/ou sa couette et les remplacer dès que l’on voit apparaître des taches ;
- Mettre ses oreillers sous-housse antiacariens et hydrofuges, étanches aux poussières ;
Pour les recommandations officielles concernant l’entretien de la literie et la lutte contre les acariens, consultez la documentation de l’Assurance Maladie.
Protéger des acariens
Il existe, en effet, dans le commerce une solution radicale : la couette anti-acariens garnie et recouverte d’une enveloppe composée de substances qui limitent le développement des parasites (obtenues à partir d’huile de margousier et de plantes insecticides). Elles reviennent environ à une cinquantaine d’euros.
Sécher et stocker la couette
Préférer le séchage à l’air libre au soleil pour désinfecter les bactéries et les micro-organismes. Mais ce n’est pas toujours évident de mettre une couette à sécher en extérieur. Du coup, il y a l’alternative du sèche-linge : il faut un tunnel de trente minutes consécutives à 100 °C. La couette peut ensuite rejoindre le placard de la chambre, en attendant qu’on se glisse confortablement à l’intérieur.
Conseils: prolonger la durée
- Aspirez régulièrement votre couette. On peut, par exemple, profiter du fait de changer la housse de couette pour l’aspirer dans son intégralité sur toutes ses faces.
- Aérez votre chambre quotidiennement, y compris votre literie et votre couette.
Pour approfondir sur les recommandations d’hygiène textile : Santé publique France.