Comparatif des traitements pour crampes et douleurs

Crampes nocturnes ou muscle qui se contracte, que faire ? Le premier réflexe est le repos, et surtout il ne faut pas étirer son muscle (ce qui peut l’étirer ou augmenter la déchirure musculaire en cas de claquage, et donc aggrave la blessure), ni masser vivement la zone tendue. On peut y appliquer de la glace vingt minutes et à renouveler plusieurs fois par jour. Il est également conseillé de caler son membre le plus confortablement possible en-dessous du cœur pour diminuer le flux artériel et réduire l’œdème.

Traitements crampes et douleurs

Si la déchirure musculaire ou la crampe est intense et provoque une douleur insupportable, il est possible de prendre des antidouleurs et des antalgiques comme le paracétamol ou des anti-inflammatoires pour endiguer les inflammations. On parle aussi de pommade à l’arnica qui permet de soulager la douleur comme en premier lieu Apiretal et Lysocur. Il en existe également d’autres à base de ketoprofène, comme Flector, Flexium, ou Niflugel. Le surcreux est aussi indiqué. La contention peut aussi être une solution intéressante pour stabiliser le muscle, comme une genouillère, une chevillière ou une coudière.

Médicament ou méthode Indication principale
Paracétamol Douleurs musculaires, crampes
Anti-inflammatoires Inflammation, douleurs musculaires
Pommade à l’arnica Soulagement local de la douleur
Ketoprofène (Flector, Flexium, Niflugel) Douleurs locales, inflammation
Contention (genouillère…) Stabilisation du muscle
À SAVOIR : Ne jamais étirer un muscle en cas de suspicion de déchirure. Préférez le repos et l’application locale de glace.

Anti-inflammatoires à éviter

Aïe, les rhumatismes, les tendinites, les entorses ou les dorsalgies sont douloureuses ! Pour prévenir ou soulager les douleurs, nombreuses sont les personnes âgées à se tourner vers des médicaments à base d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. Pourtant, ces spécialités présentent un risque pour la santé particulièrement en cas d’utilisation prolongée. Car ils favorisent le risque d’effets indésirables sévères digestifs, voire cardiovasculaires et de réactions photosensibles.

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Et pourtant : 53 % d’entre elles sont encore en vente libre, c’est-à-dire sans ordonnance dans les pharmacies. Parmi les 30 médicaments à éviter, on retrouve Aspégic (Sanofi), Niflugel (Mayoly Spindler), Nurofen, (Gamma Phocea), qui sont à bannir. A contrario, Algisun (Merck Lipha), Ketum, (Menarini), ou Pannogel (CSM) sont à privilégier. La liste exhaustive des médicaments à éviter et à privilégier est à retrouver sur le site de 60 millions de consommateurs.

Médicaments rhume et rhinite

Le rhume, c’est une infection rhino-pharyngée ou rhinovirus qui provoque le nez qui coule, une pénibilité à respirer, le pharynx irrité et l’impression que son cerveau va exploser. Il dure 8 à 10 jours environ. Et, la plupart du temps, on se rue sur les médicaments locaux vasoconstricteurs en pulvérisation nasale (Aturgyl, Délhasan, Naclait, Nasaclergen, Prorhinal, Rhinuticare Spray, Srnupiete et Stérimar), ou alors, sur les antihistaminiques locaux (Allergodil) ou les corticoïdes locaux en pulvérisation (Budesonide Sandoz et Mylan, Dexamethasone Zentiva, Flixonase, Mometasone Sandoz…).

On peut toujours prendre des antiseptiques locaux (Bicarts, Dodicin, Eludril Obturant, Pansoral), des anesthésiques locaux (Eladryl, Numoisyn) ou des anti-inflammatoires à sucer (Pharoxex, Rugotune), ou encore un bain de bouche (Dimadent, Elgydium, Disgatotrene). Mais les médicaments préférés des seniors restent le paracétamol, l’ibuprofène ou l’aspirine. Et l’automédication représente 20 % des médicaments vendus en automédication.

Soulager l’otite

Parmi les autres affections qui touchent les seniors, on retrouve également l’otite. Localisée au niveau des deux oreilles, l’otite peut faire mal à l’oreille gauche, mal à l’oreille droite, ou les deux. Le tympan dans l’oreille fait mal et est très souvent le premier signe d’une otite. On utilise traditionnellement le Spraymgél en pulvérisations auriculaires, mais il ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 12 ans.

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En cas d’otite moyenne (microbe dans l’oreille), il faudra privilégier l’Otiflame, un mélange homogène d’huiles essentielles destiné aux voies respiratoires. L’Otoxex, destiné à une application auriculaire externe, composé de Lavande officinale, Romarin officinal à cinéole, Clou de Girofle, Lavandin super, puis Basilic tropical. Les anti-inflammatoires locaux comme les aspirateur Otokan, Otipax, tout comme la cortisone doivent être également utilisés sur avis médical car les conséquences peuvent être graves. Plus généralement, c’est le paracétamol qui sera utilisé. A prendre par voie orale.

Pour apaiser et soulager la douleur, il est possible de placer un linge chaud sur l’oreille douloureuse, la tête tournée sur le côté, pour que le fluide circule bien ; ou encore une serviette chaude sur l’oreille et laisser la chaleur agir plusieurs minutes. Se masser les oreilles peut aussi aider à soulager la douleur.

À SAVOIR : Consultez un médecin en cas de douleur intense ou persistante. L’automédication a ses limites.

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Camille Roussel Journaliste terrain – Société & Reportages humains

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